Lundi 5 novembre 2018
Notre avion pour Melbourne via Sydney décolle à 12h35. Sachant que le premier ministre Édouard Philippe atterrit à Nouméa dans la matinée, nous nous rendons tôt à l'aéroport. Sur le trajet, au lendemain des élections, tout semble normal ; d'ailleurs la nuit à Dumbéa a été très calme.
Nous saluons Dan et Jean-Claude qui nous ont accompagnés à l'aéroport en nous promettant de nous revoir... Des personnes formidables!
Nous savions que l'escale à Sydney serait compliquée, 1h30 pour passer l'immigration, récupérer les bagages, les enregistrer à nouveau, passer les portiques de sécurité... Mais nous n'avions pas prévu que la compagnie Quantas perdrait un bagage!
Au bout de 45 minutes, le bagage est retrouvé nous laissant très peu de temps pour monter dans l'avion. Un petit coup de stress pour tout le monde!
Vue de Sydney, notre escale avant Melbourne
Nous logerons 4 nuits à l’hôtel Claremont, une auberge de jeunesse, idéalement placée dans Melbourne, à deux stations de train du centre-ville et de Flinders Street Station. L’hôtel est très bien tenu et offre de beaux espaces communs. Seul souci, notre chambre donne sur une rue très bruyante et celle des enfants donne sur une cour sombre.
Pour nous déplacer dans Melbourne, nous avons pris dans un magasin 7-Eleven une carte Myki pour trois jours, qui donne accès au train, bus et tramway. Très bien et très pratique. Dans le centre-ville le tramway est gratuit ! Il est facile de se déplacer à Melbourne.
Les deux premiers jours à Melbourne, il a beaucoup plu et nous avons eu froid. Ah, les plages ensoleillées de Polynésie et de Nouvelle-Calédonie…
Pour se consoler, Catherine, Ruben, Oscar et Emile se sont rués frénétiquement sur les magasins. Deux jours ininterrompus de shopping aux antipodes de la simplicité de Lifou en Nouvelle-Calédonie.
Lorsque James Cook découvre la côte orientale de l’Australie le 19 avril 1770, à bord de l’Endeavour, il écrit à propos des Aborigènes : « Ils sont, de loin, plus heureux que les Européens. Ils se jugent riches de tout ce qui est nécessaire à la vie et ne sont encombrés d’aucune surabondance ». Ils seraient surpris de constater, qu’aujourd’hui, les Aborigènes ont presque disparu du territoire et que ceux qui les ont remplacés se gavent de choses matérielles, pensant qu’elles les rendront plus heureux et en oubliant d’être satisfaits de ce qu’ils ont ou de ce qu’ils sont.
A Melbourne, comme dans beaucoup de grandes villes, les rues paraissent occupées plutôt qu’habitées.
Nous ne pouvons pas nous empêcher d’imaginer la réaction d’un kanak qui n’a connu que la Nouvelle-Calédonie et sa tribu, en débarquant dans une grande ville comme Melbourne…
Même pour nous les parents, la transition entre la tranquillité de Lifou et la frénésie urbaine de Melbourne n’est pas facile…
Nous en avons profité pour faire les courses de noël et remplacer quelques t-shirts et chaussures trouées. Et quoiqu’on en dise, nous étions heureux de voir les enfants aussi enthousiastes à l’idée de faire du lèche-vitrine.
Entre deux emplettes, nous sommes allés au Ian Potter Centre du cabinet d’architecture Lab Architecture Studio et entièrement consacré à l’art Aborigène. Il est situé sur la place Federation Square, inaugurée en 2002, dont l’esplanade futuriste fait face à la gare Flinders Street, la plus ancienne gare de Melbourne, au cœur du centre-ville et au bord de la rivière Yarra. Le musée est superbe et gratuit !!
Vue de Federation Square
A quelques rues de "Fed Square", c'est sur les murs que l’art s’affiche. Entre deux avenues ou s'étalent les vitrines de magasins de luxe se cache Hosier Lane et ses murs recouverts de graffitis. Sur des dizaines de mètres, des artistes de rue "exposent" leurs œuvres. Ailleurs, graffer est interdit et une dizaine de rues seulement sont réservées au street art. L'une d'entre-elles, rebaptisée ACDC Lane, consacre le groupe australien de hard rock.
En découvrant la ville, nous sommes surpris par le nombre de grues et de chantiers en construction. Nous apprendrons que les australiens sont passionnés d’immobilier au point de continuer à acheter des maisons chères en pleine crise financière mondiale en 2008. Aujourd’hui, la construction est soutenue par les chinois qui investissent massivement en Australie.
Une autre surprise : le nombre incroyable d’asiatiques à Melbourne. En Nouvelle-Calédonie, nous avons croisé beaucoup d’australiens, en Australie des asiatiques, il y a fort à parier qu’en Asie, nous croiserons des français…
Nous en avions parlé sur notre blog à Huahine et nous l’avons fait… Nous nous sommes faits tatouer. Ruben devait aussi se faire un tatouage, mais ici la loi interdit les tatouages sur mineurs. Nos tatouages, simples, s’inspirent de symboles tahitiens. Nous avons eu beaucoup de chance, car notre tatoueur parlait un français impeccable. L’anglais des australiens est très difficile à comprendre !
La veille du départ, nous sommes montés au 88ème étage de la tour Eureka Skydeck qui est la plus haute tour de Melbourne. A faire, même si l’accès nous a semblé un peu cher !
Demain vendredi 9 novembre 2018, nous nous envolons pour Alice Springs à la découverte du Centre Rouge, le "Red Center"… Les enfants sont excités à l'idée de faire du camping-car. Tant mieux, car nous sommes partis pour 43 jours de camping-car… De notre côté, nous ne sommes pas mécontents de quitter la ville même si Melbourne est une ville jeune, branchée, dynamique où il doit faire bon vivre...
La suite de notre voyage en Australie, dans le Centre Rouge, c’est ICI
Carmen et Daniel, Mamita (mardi, 13 novembre 2018 19:35)
Holà on voit que la vie est belle pour vous, chose qui nous ravi.
Mamita est a cote de moi elle vous voie et pleure tel mont elle est sur l'émotion.
mon fils que c'est beau de te voir sourire sous la pluie et le regard de mon bon Oscar.
ma Catherina tu respires le bonheur, je vous voie faire les boutiques quel grand bonheur pour vous.
mon Emilio Comme tu as grandi.
Mon Ruben je voie que tu es prêt pour devenir (UN GRAND MANEQUIN)
on si prépare.
Viva Bali.
on vous aime. de la rentrée deux petits jours a Cullera pour les (adultes)
c'est si peux.
MIL BESOS Mamita, Abuelita Mama,Daniel