Il fut un temps où les terres autour de Sydney constituaient le fondement des croyances des Aborigènes. C’était le « Temps du Rêve ou Dreamtime », une période où tout n’était que spirituel et immatériel, où toutes les formes de vies, plantes, animaux et humains, faisaient partie d'un vaste et complexe ensemble d’interactions…
C’était le temps d’avant…
Avant que l'explorateur James Cook accoste pour la première fois en Australie en 1770 sur le site de Botany Bay au sud de Sydney.
Avant qu’Arthur Philip, commandant de la première flotte venant de Grande-Bretagne, ne revienne en 1788 pour installer une colonie pénitentiaire à Sydney Cove (à l'emplacement actuel de Circular Quay), où il trouva « la plus belle baie du monde ». Arthur Philip et son équipage de convicts, soldats et têtes de bétail abordèrent à Sydney Cove le 26 janvier, devenu le jour de la fête nationale, l’Australia Day.
L’Australia Day est surnommé par les Aborigènes « l'Invasion Day, le Jour de l’Invasion »…
Le drapeau du Commonwealth d'Australie présente sur fond bleu l'Union Jack qui rappelle que l’Australie était une colonie britannique. Il est
complété d'une étoile à sept branches représentant les différents états d'Australie (Australie-Méridionale, Australie-Occidentale, Nouvelle-Galles du Sud, Queensland, Tasmanie et
Victoria et une étoile partagée pour le territoire du Nord et le territoire de la capitale australienne).
La partie droite du drapeau représenta la constellation "la croix du sud" sous la forme de 5 étoiles, 4 grandes à 7 branches et une plus petite à 5 branches. La Croix du Sud est
une des constellations les plus visibles dans l’hémisphère Sud.
Le drapeau des Aborigènes d’Australie consiste en une bande supérieure noire et une bande inférieure rouge, avec un disque jaune au centre. Il fut conçu en 1971 par Harold Thomas, artiste aborigène d'Australie centrale.
Le drapeau fut à l'origine un symbole de la lutte aborigène pour le droit à la terre. Il est devenu par la suite un symbole plus général du peuple aborigène. Le 14 juillet 1995, il fut reconnu officiellement comme étant un « drapeau de l’Australie ».
Thomas décrivit ainsi son drapeau:
« Je voulais qu’il interpelle, qu’il dérange. Normalement, vous devriez avoir la couleur sombre en bas et la couleur plus claire en haut, et cela semblerait acceptable pour la personne qui regarde le drapeau. Ça ne vous interpellerait pas. […] L’autre raison pour laquelle j’ai placé la couleur noire au-dessus est que les Aborigènes marchent sur la terre. »
Le noir représente donc le peuple aborigène, et le rouge la terre, l'ocre utilisée pendant les cérémonies. Le disque jaune représente le soleil, celui qui donne la vie. Thomas a également fait remarquer que l'ocre rouge et l'ocre jaune sont les deux couleurs les plus employées par son peuple.
Aujourd’hui Sydney, située dans l'État de Nouvelle-Galles du Sud, est devenue une métropole dynamique et multiculturelle. C’est aussi la ville la plus peuplée d'Australie avec une population de 5,25 millions d'habitants. Ses habitants s'appellent les Sydneyites ou Sydneysiders en anglais, et les Sydnéens en français.
Nous avons passé 12 jours exquis à Sydney du 22 décembre 2018 au 2 janvier 2019.
Notre appartement, réservé il y a presque un an via la plateforme Homelidays, était situé près de Rushcutters Bay et Paddington, à deux pas de Kings Cross, Darlinghurst ou Woollahra, dans un quartier très beau et très calme, avec ses rangées de maisons victoriennes et ses rues verdoyantes et pentues.
En France, on dirait de Paddington que c'est le quartier des bobos… Ici on les appelle les " Paddo trendy" !
Les enfants ont adoré l’appartement. Dans un long voyage comme le nôtre, il ne faut pas sous-estimer l’hébergement, surtout avec des ados qui ont besoin d’y trouver des repères, du confort, de l’espace et la possibilité de s’isoler.
Le soir, après nos visites, les enfants avaient l’impression de rentrer chez eux et cela les remplissait de joie. Ils se sont aussi offerts quelques grasses matinées…
Quant à nous, nous étions heureux de retrouver un peu de la chorégraphie du foyer : Courses au supermarché, cuisine et bons petits plats, lessives … Si si je vous assure ! Et enfin, finie la corvée de vaisselle au camping pour les enfants, il y avait un lave-vaisselle!
Après 42 jours de camping-car et plus de 6 000 km parcourus sur les routes australiennes, cette pause était attendue de tous et nous n’avons pas été déçus !
Pour nous déplacer dans Sydney, nous avons utilisé la carte Opal que l’on se procure gratuitement chez les commerçants et qu’il est facile de recharger. La carte Opal permet de se déplacer en train, bus et même en ferries. Surtout ne pas hésiter à se déplacer en ferries sur la baie de Sydney, un superbe spectacle. Les ferries partent de Circular Quay.
Dans l’ensemble, il est très facile et "secure" de se déplacer dans Sydney.
A Sydney, nous nous sommes offert les plus précieux des luxes : le Temps et la Lenteur.
A force de se créer volontairement des points de fuite loin de nos habitudes, nous oublions parfois de nous poser un peu.
Et pourtant… Se donner du temps et fainéanter dans un monde nouveau est la plus absorbante des occupations. La lenteur, elle, nous rend sensibles aux détails, contrairement à la vitesse.
Après 6 mois de vagabondages et de mouvement, nous avons donc tâté la ville de Sydney à petits pas et sommes rentrés doucement dans la vie citadine.
Et quelle vie citadine ! Après New-York, Quito, Brasília, Rio de Janeiro, Papeete, Nouméa et Melbourne, Sydney est une ville où pour la première fois depuis le début de notre voyage, nous nous sommes imaginés pouvoir y vivre. Il faut dire que cette ville a beaucoup d’atouts.
Quant aux Sydneysiders, adeptes inconditionnels du "Hi guys, no worries, du footy, du surf et du barbi", nous devons reconnaître qu’ils nous ont surpris avec leur comportement très anglo-saxon, qu’on n'attendait pas retrouver ici sous le tropique du Capricorne !
A Sydney, nous n’avons hélas pas retrouvé la magie de Noël que l’on peut découvrir à Paris ou New-York. Nous avons pourtant sillonné le Centre de Sydney à la recherche d’un marché de Noël, en vain. Le quartier autour du Queen Victoria Building, un beau bâtiment de l’ère victorienne, était plus animé.
Il n’est pas facile de fêter Noël, loin de ses proches et en plein été ! Les enfants étaient un peu nostalgiques, nous aussi.
Malgré tout, le 25 décembre, les enfants ont pu découvrir au pied de la cheminée, quelques cadeaux, ni trop lourds, ni trop encombrants…
Le 26 décembre, nous nous sommes rendus à Watsons Bay pour assister au départ de la course à la voile Sydney – Hobart.
Très mauvaise idée ! Nous avons raté le départ de la course qui doit avoir lieu entre 12h et 14h, et Watsons Bay était envahie de monde.
Chaque année au 26 décembre, les concurrents de la course Sydney – Hobart, quittent le port de Sydney (à hauteur de Nielsen Park) au lendemain de Noël pour une épopée de 628 milles (1 163 kilomètres) qui les mène le long de la côte orientale de l'Australie, dans le détroit de Bass pour finir à Hobart, sur l'île australienne de Tasmanie.
Cette année, la course commémore l'une des pires tragédies de l'histoire de ce sport, la mort de six marins il y a 20 ans.
L'édition 1998 de cette course organisée chaque année depuis 1945, fut particulièrement terrible, avec une dépression impressionnante en mer de Tasmanie. Six hommes périrent, cinq bateaux coulèrent tandis que 55 marins avaient dû être secourus. Sur les 115 voiliers qui avaient pris le départ de la course, seuls 44 franchirent la ligne d'arrivée...
Pour commémorer la tragédie, les concurrents observeront cette année une minute de silence au deuxième jour de la course.
Bon à savoir : un des meilleurs points de vue sur le départ de la course, est situé sur la pointe de Watsons Bay, au niveau du phare.
Nous y sommes allés au cas où, mais la courbure de la terre avait fait disparaitre les coques pour ne montrer que le haut des mâts.
Pour nous consoler, nous sommes allés à la plage de Camp Cove, bondée ! Encore une mauvaise idée.
La plage de Lady Bay Beach était beaucoup moins peuplée, mais elle est réservée aux nudistes ! Nous y avons retrouvé le Père Noël…
Le 26 décembre, c’est aussi le « Boxing Day », autrement appelé « Le jour des boîtes ou Après-Noël », qui est un jour férié célébré depuis 1871 dans de nombreux pays anglophones. La tradition demande de faire preuve de charité et de distribuer des cadeaux aux plus démunis.
Mais depuis le début du XXIe siècle, le « Boxing Day » fait surtout référence à une journée pendant laquelle de nombreux clients se ruent dans des rues commerçantes afin d’acheter des vêtements soldés, ce qui est souvent comparé au Black Friday américain.
Watsons Bay, ancien port de pêche reconverti en banlieue cossue, est malgré tout une très belle escapade à condition de bien choisir le jour…
Pour mieux découvrir l’Opéra de Sydney, nous avons assisté à un spectacle, « The Illusionists », qui nous a enchantés et bluffés.
« Au lieu de faire une forme carrée, j’ai fait une sculpture. J’ai voulu que cette forme soit un peu une chose vivante, que lorsque vous passez devant, il se passe toujours quelque chose, vous n’êtes jamais fatigué de la regarder se détachant sur les nuages, jouant avec le soleil ».
Jørn Utzon
L’architecte danois Jørn Utzon, fils d'architecte naval, neveu de sculpteur, est inconnu hors de son pays lorsqu'il remporte le concours international de l’opéra de Sydney en 1957. Il a alors 38 ans !
La construction de l'opéra s’étalera de 1958 à 1973. Il sera inauguré le 20 octobre 1973 par la reine Elisabeth II.
Finalement, 102 millions de dollars australiens seront nécessaires à la construction, loin des 7 millions prévus en 1957. La facture élevée sera complètement payée avant 1975 grâce à une loterie publique.
Après des conflits avec le gouvernement australien, en 1966, Utzon abandonne son projet et retourne au Danemark — il ne verra jamais son projet autrement que par le petit écran. En 1973, lors de l’inauguration de l’Opéra, la reine d’Angleterre lui remet la médaille d’or de l’Institut Royal Australien d’Architecture... en son absence. Le contact entre Jørn Utzon et Sydney n’est rétabli qu’au cours des années 90, lorsque l’architecte est nommé consultant à l’égard de rénovations futures de l’Opéra. Il y enverra son fils, lui aussi architecte.
L’architecte reçoit le prestigieux prix Pritzker en 2003. Il meurt cinq années plus tard, à 90 ans, sans jamais être retourné à Sydney !
L’Opéra de Sydney se compose de trois groupes de « coquilles » voûtées et entrelacées qui abritent les deux principaux lieux de représentation et un restaurant. Les « coquilles » disposées sur une vaste plate-forme sont entourées de terrasses qui font office de promenades piétonnes.
L'opéra (longueur 183 mètres, largeur 120 mètres, superficie 1,8 hectare) est supporté par 580 piliers de béton qui s'enfoncent jusqu'à 25 mètres sous le niveau de la mer.
Ses besoins électriques équivalent ceux d'une ville de 25 000 habitants.
Le 28 juin 2007, il est consacré patrimoine mondial par l’UNESCO pour son architecture exceptionnelle, chef d’œuvre d'ingénierie structurelle et de technique constructive.
Autre icône de Sydney, le Sydney Harbour Bridge que les Sydneysiders surnomment « coathanger, (le cintre) ». Le pont a été inauguré en 1932. Avec ses 134 m de haut, ses 1 149 m de long, ses 49 m de large et ses 52 800 tonnes, c’est l’arche en métal la plus large et la plus lourde du monde.
Si vous nous lisez et que vous projetez de visiter Sydney, on va vous faire faire des économies ! Ne faites pas comme nous et n’allez pas au Sydney Sea Life Aquarium.
La scénographie est déplorable (des poubelles servent à orienter les visiteurs), les locaux sont moches et vieillots, les tunnels en plexiglas sont sales, le personnel hurle dans les micros, les visiteurs très nombreux sont braillards et il y fait une chaleur de forge.
Si malgré tout vous souhaitez y aller, sachez que la visite à 5, réservée la veille par internet, nous a couté 107 € et que nous y avons passé 2 heures.
Un très beau jardin dans le quartier de Darling Harbour, le Chinese Garden of the Friendship où nous avons découvert le goûter à base de gaufre, chocolat et fruits frais du chocolatier belge, Guylian. Un délice !
Un très beau bâtiment réalisé par l’architecte français Jean Nouvel, inauguré en 2013.
Le programme comprend une tour d’appartements résidentiels de 34 étages et une tour d’appartements de 12 étages, toutes deux posées sur un socle commercial commun de six
étages.
Un jardin vertical conçu en collaboration avec le botaniste et artiste français mondialement connu, Patrick Blanc, couvre environ 50 % de la façade des bâtiments. Il était, à
son achèvement, le plus haut jardin vertical au monde.
Au dernier niveau, une structure en porte à faux diffuse la lumière du soleil sur la verdure en contrebas. Sûrement peu efficace, ce porte à faux n’en demeure pas moins un superbe signal urbain, un repère incroyable.
Si l’extérieur du bâtiment nous a conquis, nous avons été déçus par la galerie commerciale, vraiment quelconque.
Sydney regorge de belles architectures, qu’elles soient victoriennes, géorgiennes ou contemporaines. Encore un lieu où les architectes ont l’air de se faire plaisir… et beaucoup de sources d’inspirations pour nous !
Pour découvrir la baie de Sydney, rien de tel que de prendre le ferry et de s’enfoncer loin dans la baie, en amont du fleuve, afin de découvrir les différents quartiers de Sydney.
Un matin, nous avons pris le ferry pour nous rendre à Parramatta (1h15 depuis Circular Quay). Belle promenade dans la baie.
Parramatta est la deuxième colonie européenne en Australie, fondée grâce au labeur des convicts de la première flotte. Aujourd’hui, le quartier à proximité de l’embarcadère d’arrivée est avant tout un quartier de bureaux, un peu décevant.
Aussitôt arrivés à Parramatta, nous avons repris le train pour nous rendre à la station Mascot dans le quartier d’Alexandria où les enfants nous avaient dégoté un trampoline Park, le Sky Zone. Ils y ont passé une heure à suer de grosses gouttes, bondissant d’un trampoline à l’autre, gravissant des murs d’escalade. Un chouette endroit pour les enfants dans un quartier de Sydney en plein développement !
Bondi Beach est la plus mythique des plages de Sydney, très très fréquentée et très appréciée des surfeurs. La foule présente ce jour-là nous a dissuadés de faire trempette. Nous avons préféré parcourir le superbe sentier côtier qui relie sur 6 km Bondi à Coogee, avec de magnifiques points de vues sur l'Océan Pacifique, de nombreuses plages de sable blanc, des falaises de grès, de belles villas, mais aussi beaucoup de paillettes, de crème solaire, un peu de frime... mais dans une ambiance détendue et sympathique.
Bon à savoir: si vous y allez en train, il vous arrêtera à Bondi Junction où il faudra faire la queue et prendre un bus...
L'Australie fait partie des pays qui célèbrent en premier le passage au Nouvel An, selon la répartition des fuseaux horaires (Sydney a 10h d'avance avec la France). Nous ne pouvions rater cet évènement!
Le feu d'artifice de Sydney est tiré depuis le Harbour Bridge. Tous les points du vue à proximité du pont et de l'opéra sont pris d'assaut, certaines personnes n'hésitant pas à camper depuis la veille pour réserver la meilleure place. L'Opéra de Sydney propose des places aux premières loges entre 600 et 800 $AUD...
Hors de question pour nous de payer de telles sommes ou de nous perdre dans la foule comme ce fut le cas à New-York pour leur fête du 4 juillet!
Nous avons donc assisté au feu d'artifice depuis le Yarranabbe Park sur Darling Point à 10 minutes à pieds de chez nous. Le Woollhara Council avait défini sur son site officiel, des "Vantage Points" à partir desquels il était possible d'assister au feu d'artifice en précisant le nombre de personnes admissibles et quelques règles comme l'autorisation de l'alcool ou non. La ville de Sydney possède un site www.sydneynewyearseve.com.au exclusivement réservé à cet évènement majeur où elle livre quelques conseils pour profiter au mieux de ce spectacle unique.
Vers 22h45, nous avons pris place, surpris de voir si peu de monde. Il faut dire que 3h avant, un violent orage s'était abattu sur Sydney.
Bon à savoir: un premier feu d'artifice est tiré vers 21h pour les familles.
Nous avons donc patienté et peu de temps avant minuit, après un décompte de 10 secondes, la baie de Sydney s'est embrasée pendant 12 longues minutes, le temps pour nous de penser aux 6 premiers mois de ce voyage, à nos proches, nos amis, notre famille...
Notre famille nous manque terriblement, mais l'énergie vagabonde demeure intacte!
Nous savons maintenant que la vertu d'un voyage, c'est de nous dépouiller de nos habitudes, de nous priver de notre cadre habituel, de purger la vie, avant de la garnir...
La suite de notre voyage au Cambodge à Siem Reap, c'est ICI
Voici quelques chiffres et informations qui, nous l’espérons, pourront aider de futures familles vagabondes.
Nous avons fait dans l’ordre, 4 nuits à Melbourne, 7 nuits dans le Centre Rouge, 23 nuits entre Melbourne et Sydney, 13 nuits en Tasmanie et 11 nuits à Sydney.
MELBOURNE
ROAD TRIP CENTRE ROUGE
ROAD TRIP DE MELBOURNE A SYDNEY
ROAD TRIP EN TASMANIE
SYDNEY
Dépenses pour 59 jours (58 nuits) en Australie :
Logements + Transports: 19 449€, dont 2 272€ de vol AR Melbourne – Alice Springs, 1 298€ de vol AR Sydney – Hobart, 1 128€ de camping-car à Alice Springs, 3 030 de camping-car à Melbourne, et 1 958€ de camping-car en Tasmanie, soit une moyenne de 329€ par jour.
Nourriture: 3 786€, soit une moyenne de 64€ par jour
Activités: 4 440€
soit un montant total de 27 675€,
soit 93,81€ par jour et par personne.
Alijulichrijeluc (lundi, 31 décembre 2018 23:47)
Ici , le père Nono est plus habillé ! Pour nous, c'est dans 15 mn, excellente année 2019 aux baroudeurs du bout du monde ! Bises et bon vent vers l'Asie ! Los beuvinos