LE PLATEAU DES BOLAVEN


Dimanche 13 janvier 2019

En direction du plateau des Bolaven, nous nous sommes arrêtés aux cascades suivantes :

Tad Fane où l’hôtel, le Tad Fane Resort, a de l’allure. On peut même y faire de la tyrolienne et de la randonnée. Ne pas hésiter à y passer une nuit.

 

 

Tad Champee, elle aussi très belle.

 

 

Tad Yuang, très aménagée, mais très photogénique, notre préférée. En déjeunant au restaurant, nous avons fait la rencontre du propriétaire, un franco-laotien de 78 ans, Mr Pong, qui fourmille de projets. A Tad Yuang comme à Tad Champee, il est possible de se baigner.

 

 

Nous sommes arrivés à Tad Lo vers 15h, et avons découvert notre hébergement Le Palamei Guesthouse où nous avons passé 3 nuits.

Il s’agit d’un hébergement chez l’habitant où il est possible de participer à la préparation des repas qui se font en grande tablée avec la famille laotienne. On partage réellement le quotidien de la famille et même si on est très loin des standards du confort à l’européenne, on s’y sent bien ! Pour nous, la meilleure adresse de Tad Lo qui nous avait été conseillée par Nicolas.

La Fandee Guesthouse a l'air aussi vraiment sympa, mais un peu trop proche de la route. La mieux placée, face au Mékong, la Sailomyen Guesthouse . Le TadLo lodge, superbement placé, semble désert, quant aux Saise Resort, il a l’air abandonné et part en décrépitude. A éviter !

 

Au Palamei Guesthouse, on croise beaucoup de français, comme partout dans la région, nos premières familles vagabondes, de jeunes routards comme Mathilde qui s’est posée ici depuis 4 mois et qui aide la famille dans la gestion de la guesthouse tout en donnant des cours d’anglais à leurs enfants, des adeptes de Bob Marley, de vieux baroudeurs comme Martial qui compte relier Québec en side-car et qui a déjà fait 20 000 km depuis Lyon, en passant par l’Italie, la Grèce, la Turquie, l’Iran, le Pakistan, l’Inde, le Népal, le Bangladesh, la Birmanie. Un sacré personnage ! Son site, ICI . A notre arrivée, il se remettait doucement du Chicungunya qu’il avait attrapé à Pakse. Nous allons redoubler de prudence au Laos !

Nous avons logé dans un bungalow qui avait deux chambres jumelées avec chacune sa salle de bains, et qui donnaient sur une jolie terrasse face aux rizières.

 

 

A Tad Lo, nous avons passé les deux premières journées à nous promener et à observer la vie de ce village, à nous baigner dans les cascades, à assister au bain des éléphants du TadLo Lodge qui sont malheureusement montés par les touristes et enchaînés...

 

 

Mardi 15 janvier 2019

Un peu frustrés de n’avoir pu faire notre road trip en moto, mais aussi parce que c’était une promesse faite à Ruben avant le voyage, nous avons loué trois motos pour découvrir les environs de Tad Lo.

Deux motos ont été louées au Palamei Guesthouse et la troisième à l’ami d’un ami du responsable de l’office de tourisme… Il a fallu convaincre tout ce petit monde de confier leurs motos à des novices et de nous donner un cours accéléré de conduite…

 

 

Un peu stressés, nous sommes partis plein sud vers la cascade de Tad Soung qui offre un beau panorama, mais sans plus !

Nous avons enchaîné avec les plantations de café de M. Vieng, qui malheureusement n’était pas là pour nous faire la visite guidée. Nous sommes néanmoins restés chez lui pour déjeuner dans sa très jolie Guesthouse, décorée avec beaucoup de goût. Une belle étape où dormir.

 

 

En remontant sur Tad Lo, nous nous sommes arrêtés au Vat Pa pour admirer le bouddha géant et des arbres centenaires.

 

 

Nous sommes rentrés à Tad Lo vers 17h, fatigués mais heureux d’avoir partagé en famille cette expérience. A part Manuel, personne n’avait fait de la moto auparavant.

Au final, nous ne regrettons pas de ne pas avoir fait le road trip en moto depuis Pakse. En janvier les paysages sont beaux sans être spectaculaires, les rizières sont asséchées, la nature a la couleur du foin  et sur la route, avec la sécheresse, on avale beaucoup de poussière. Pour ceux qui voudraient néanmoins tenter l’expérience avec des enfants, il faut savoir qu’il y a peu de monde sur les routes et que les Laotiens roulent assez doucement.

 

 

La gentillesse des Laotiens n’est pas une légende. Depuis que nous sommes au Laos, nous n’avons croisé que de larges sourires et des « Sabaai-dii ».

Pour la plupart, ces gens n’ont rien, mais ils n’ont pas perdu l’essentiel. Une sorte d’humanité, de bonté, que nous avons aussi, mais enfoui parfois sous des couches d’égoïsme matérialiste. Ils nous donnent à chaque coin de rue une sacrée leçon de vie que même les enfants ont remarquée et commentée.

Le Laos, on ADORE…


La suite de notre voyage au Laos, à Champassak, c'est ICI


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